mercredi 7 avril 2010

Ayé !!!

Bon, ça n'a pas été sans mal (quiche en info un jour, quiche en info toujours!), mais j'ai installé un lien en haut à droite: vous cliquez dessus, vous faîtes ce qu'on vous dit sur la page où vous atterrissez, vous écrivez votre prose et attention, magie, je recevrai ce message sur mon adresse e-mail!
Si je ne vous connais pas bien (i.e si vous n'avez jamais écrit de commentaires ici), merci de me donner quelques infos sur vous (juste celles que vous voulez bien donner...). Je me ferai un groupe avec tous les fidèles du blog et de temps en temps, je vous donnerai des nouvelles (et vous tiendrai au courant si l'envie de bloguer me retitille un jour...).
Euh sinon, pour ceux que ça intéresse, à part une angine qui m'a un peu affaiblie le week-end de Pâques, tout va bien pour nous, Bébédamour est toujours un amour et grandit de jour en jour...
Bisous de la Teutonie sous le soleil!

mercredi 17 mars 2010

P.S.

Je viens
1) de trouver un moyen qu'on m'écrive un e-mail direct depuis le blog sans pour autant que les adresses apparaissent, ni la mienne, ni les vôtres! J'installe ça dès que possible (en espérant que ça marche mieux que le widget qui comptait les meilleurs commentateurs, hihiohohahah!). Ainsi les gens qui veulent être tenus au courant si jamais je me décide à repartir de plus ou moins zéro pourront m'envoyer un petit message (il y en a que je connais, mais peut-être y-a-t-il aussi quelques "lecteurs de l'ombre"!).
2) de vérifier que je pouvais réimporter le vieux blog... ça marche! Si jamais je veux utiliser quelques billets pour un éventuel futur blog anonyme (mais comme je le disais, pour l'instant pause créative!), ça sera possible...

J'vous embrasse tous, ça fait vraiment plaisir de voir que ma prose va quand même un peu manquer à certains d'entre vous...

Stop

Bon.
Un des moments que je redoutais est arrivé.
Hier, Maridamour a reçu un coup de fil d'une collègue de Münich. Qui lui a dit avoir reçu elle-même un coup de fil d'amis qui lui ont demandé si elle connaissait un certain X. (le vrai prénom de Maridamour), qui travaillait dans la boîte Y (la vraie boîte de Maridamour), en tant que chef du projet Z (le vrai boulot de Maridamour), sur le site situé à XY (le vrai lieu où Maridamour travaille), parce qu'ils avaient lu la description sur le blog de sa femme. Franchement, je n'ai jamais l'impression d'avoir donné la moindre information nominative, et encore moins aussi précise, toujours est-il qu'ils ont réussi à faire le lien, et que si eux trouvent d'autres trouveront aussi.
On croit être anonyme, perdue au milieu des milliards d'informations de la toile, et puis finalement, quelques indices suffisent à sortir de cet anonymat présumé. Le pouvoir du Net... le problème quand on raconte sa vie sous forme de journal (presque) intime, c'est que par petites touches on décrit ce qu'on est, ce qu'on fait, les soucis, les défauts, les moments de tous les jours comme des choses très personnelles (le GP2008, pour ne donner qu'un exemple), et le temps passant on donne de plus en plus de soi, on est contents de se raconter à des lecteurs qu'on apprécie, et on ne s'imagine même pas que dans le monde, il va peut-être y avoir quelqu'un qu'on connaît (mais dont on n'a pas forcément envie qu'il connaisse tout de nous) qui va tomber, par hasard ou pas, sur des informations qui peuvent être utilisées de façon négative. Les quelques lignes ici ou là où je parlais du boulot de Maridamour, de ses horaires ou de sa motivation, c'était déjà trop. Les quelques billets où je parle du mien, même sans donner de noms ou de détails (je n'ai jamais donné des infos "secret defense" non plus), c'est sans doute également trop. On en a parlé avec Maridamour hier soir, évidemment le coup de fil l'a un peu refroidi, il comprend que je ne lui en ai pas parlé (il me connaît bien, mon besoin de m'extérioriser et de partager combiné à mes envies d'écriture), mais ce qui l'a chiffonné, c'est bien évidemment ces indices que j'ai donnés sans réellement m'en apercevoir, dans le feu de l'action, dans l'élan de l'écriture. Il m'a juste demandé de supprimer les phrases qui parlent de façon trop précise de son boulot, mais plutôt que de faire dans la demi-mesure, je me suis décidée: adios le blog. Plutôt que de tronquer mes billets, de supprimer tout ce qui est très personnel, de m'auto-censurer et donc de changer complètement la direction du blog et ce que je veux y dire, je préfère arrêter carrément. Ca a été 2 ans très agréables, où je me suis fait plaisir, où j'ai "rencontré" des gens très sympathiques qui m'ont donné envie de les rencontrer dans la vraie vie. Il faut aussi être honnête, depuis l'arrivée de Junior et ma reprise du boulot je ne pouvais plus consacrer beaucoup de temps au blog et l'inspiration n'était plus la même. Plutôt que d'arriver un jour à vous décrire ma liste de courses, je préfère faire une pause. Je dis pas qu'elle sera définitive, je pense que l'envie (et même le besoin) de m'exprimer me retitillera, mais si je recommence, alors dans l'anonymat le plus total et en faisant beaucoup plus attention.
Je continuerai bien sûr à visiter les autres et à y aller de mon petit commentaire, et je remercie tous ceux et celles qui se sont un jour retrouvés ici, que le hasard les y ai menés ou non, et qui y ont laissé leur trace. J'ai mémorisé tous les billets et les commentaires depuis les premiers pas de ce petit bout de blogosphère: rien n'est perdu, tout est là, bien au chaud, mais caché et non plus livré aux millions d'internautes de par le monde.

Pfffffffff, dur dur de mettre un point final à tout ça, je vais donc faire dans le synthétique: merci, sans rancune et à la revoyure!!!!!!!!